Qui suis-je ?

Hermine Kembo Takam Gatsing est professionnelle du droit, auteure et conférencière. Elle est titulaire d’un Master 2 en Droit international et européen des droits fondamentaux de l’Université de Nantes et d’un Master 2 en Droit de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies de l’Université de Yaoundé 2. Elle obtient aussi un  diplôme d’université en Droit international de l’environnement à l’Université de Limoges et un Diplôme d’Études Approfondies en Droit des affaires et de l’entreprise à l’Université de Dschang1, après une Maitrise en Droit des Affaires et de l’Entreprise à l’Université de Yaoundé 2-Soa.

 

Elle est actuellement Magistrat au Cameroun et Membre du Comité africain d’experts pour les droits et le bien-être de l’enfant. À ce titre, elle est Rapporteure spéciale de l’Union africaine sur les mariages d’enfants et les autres pratiques néfastes et Présidente du Groupe de travail sur les droits de l’enfant et les entreprises.

 

Les droits de l’homme, le droit des affaires, la protection de l’enfance constituent les centres d’intérêts de ses travaux.

 

Avec les droits de l’homme, elle s’intéresse davantage à l’approche africaine de la question avec l’organisation du système et les questions particulières. Avec les questions de l’enfance, elle discute des pratiques contemporaines de la parentalité.

 

En 2014, avec son livre, Le Système africain de promotion et de protection des droits de l’homme : un système en quête de cohérence[1] , , elle est lauréate du Grand prix de la recherche aux GPAL.

 

En 2016, c’est avec son collègue aîné, Michel Mahouvè, désormais de regrettée mémoire, qu’elle publie l’ouvrage sur Les droits de l’homme au cœur de la procédure pénale camerounaise : entre volonté humaniste et tentation régressives[2].

 

En 2023, deux nouveaux ouvrages viennent enrichir sa bibliographie. L’un, L’art d’être parent, qui examine la complexité de la fonction parentale dans un contexte africain de transition, l’autre sur La traite des personnes devant les cours et tribunaux du Cameroun : Voyage au cœur d’une décennie de découverte d’un phénomène complexe (2011-2021)/Human Trafficking and Smuggling in Cameroonian Courts : Journey into a Decade of Discovery of a Mulifaceted Phenomenon ( 2011-2021), qui met en relief le travail des juridictions camerounaises dans la préservation de la dignité humaine.

 

Elle a également participé, toujours en 2023, à l’ouvrage collectif Droit du numérique en Afrique, Enjeux internationaux codirigé par le Pr Anne Thida Norodom et le Dr Abou Hassan, avec un article coécrit avec son collègue Enoti Fils Henri sur « La liberté d’expression et la régulation des activités numériques en Afrique »[3].

 

Elle a également publié des articles. « Le nouveau juge d’instruction camerounais à la recherche de son autonomie »[4] coécrit avec son collègue ainé, le Très regretté Michel Mahouvè.  « Le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux droits de la femme en Afrique : 18 ans après, quelle efficacité ?[5]

 


[1] Le Système africain de promotion et de protection des droits de l’homme : un système en quête de cohérence L’harmattan-Cameroun 2014, 198 pages

[2] Les droits de l’homme au cœur de la procédure pénale camerounaise : entre volonté humaniste et tentation régressives, Bruylant, Bruxelles, 2016, 578 pages.

[3] Kembo Takam Gatsing (H), Enoti (F. H.), « La liberté d’expression et la régulation des activités numériques en Afrique », in Anne Thida Norodom, Abou Hassan (S-dir.), Droit du numérique en Afrique, Enjeux internationaux Enoti Fils Henri sur « La liberté d’expression et la régulation des activités numériques en Afrique », pp. 393-422.

[4] Kembo Takam Gatsing (H), Mahouvè (M.), Revue des sciences criminelles, avril-juin 2008 n°2, pp. 319-336

[5] Kembo Takam Gatsing (H), « Le Protocole à la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples relatif aux droits de la femme en Afrique : 18 ans après, quelle efficacité ? Juridis périodique, juillet-septembre 2021, pp.166-174.

 

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